dimanche 20 novembre 2011

CONNAISSONS-NOUS NOTRE MEMOIRE ?

Savons-nous que, tous les jours, nous utilisons continuellement notre mémoire pour pouvoir vivre normalement ? Savons-nous que tout le long de notre vie et à tous les instants, consciemment ou inconsciemment, nous faisons toujours appel à notre mémoire ? C'est quoi donc notre mémoire ? Comment se porte la notre ?


La mémoire est une fonction essentielle assurée par notre cerveau. Globalement, on peut dire qu'elle nous permet d'apprendre, d’enregistrer et de stocker des connaissances, des informations et des souvenirs. Elle fonctionne par des mécanismes complexes mettant en jeu un grand nombre d'éléments structuraux du cerveau qui agissent en réseau. Les scientifiques affirment qu'il n'existe pas une mais plusieurs  mémoires qui se distinguent par leur rôle spécifique. Ainsi, ils font la distinction entre mémoire à court terme, mémoire à long terme et mémoire de travail.

Quelque soit le type de mémoire, disons simplement que la mémoire est indipensable pour que nous puissions évoluer dans notre vie quotidienne, afin d'effectuer automatiquement nos activités routinières, y compris parler. Elle nous est aussi nécessaire, d'une manière plus ou moins réfléchie, pour raisonner ou pour réutiliser des connaissances acquises et pour évoquer des évènements ou pour reconnaitre des personnes ou des choses de notre passé.


Cependant, la faculté de mémorisation ou l'apprentissage varie selon les individus et avec l'âge, alors que, pour tous, la capacité de mémoire ou le stockage  n'est pas limitée. Autrement dit, il n'y a pas de saturation de la mémoire au cours de la vie mais les mécanismes d'apprentissage peuvent ne pas fonctionner normalement : altérés ou complètement bloqués chez certains individus et notamment chez les personnes âgées. 


L'inégalité dans la faculté de mémorisation font qu'il y a des individus qui ont une mémoire plus performante et d'autres qui en ont moins. Il est probable que cette différence ait des fondements génétiques mais il est sûr que l'éducation, l'entrainement et les expériences de la vie y jouent un rôle décisif. En effet, il est vrai qu'il existe des familles dans lesquelles se retrouvent fréquemment des individus ayant une capacité de mémoire exceptionnelle mais des exercices d'entrainement cérébral dès l'enfance génère, le plus souvent, une bonne mémoire.


Notre mémoire présente parfois des failles. L'oubli, les erreurs de logique, les trous de mémoire et l'estompage des souvenirs peuvent arriver, à n'importe qui, dans la vie. Souvent, ils peuvent s'expliquer par divers facteurs, qui empêchent de mobiliser les ressources cérébrales, comme un manque de sommeil, un stress, une grande fatigue, une forte émotion ou un  état d'ébriété. Dans d'autres cas, malheureusement, la vieillesse et certaines maladies (démence, Alzheimer) provoquent une dégénérescence progressive irréversible de la mémoire.


Heureusement, depuis quelques années, des traitements pour améliorer la qualité de vie des malades atteints d'une défaillance permanente de la mémoire sont disponibles. La meilleure connaissance du processus de la mémorisation a aussi  contribuer à l'élaboration de stratégies qui préservent, entretiennent ou développent la mémoire. 


Aussi, pour conserver ou accroître l'efficacité de notre mémoire, il faut faire des exercices d'entraînement adéquats. Si nous avons des troubles de mémoire fréquents, pouvant devenir inconfortants et inquiétants, pour Vivre Mieux, n'hésitons pas à passer des tests d'évaluation afin de trouver des traitements pour favoriser notre potentiel de mémorisation.


Ndou

dimanche 13 novembre 2011

LA TIMIDITE DITES-VOUS ?

La timidité dites-vous ? Honnêtement, qui n'a jamais été timide, au moins une fois dans sa vie ? Qu'est donc la timidité ? Comment se manifeste-t-elle ? Peut-on s'en débarrasser ? 

On peut dire que la timidité est un phénomène naturel de "réactivité cognitive" aux situations étrangères ou exceptionnelles. Elle peut s'exprimer à un degré et à une fréquence très variables selon les individus. En effet, avec l'expérience de vie, de nombreuses personnes ne sont plus du tout timides, certaines paraissent la surmonter mais en réalité font des efforts pour la dépasser, d'autres en sont encore vulnérables dans des situations particulières et quelques unes ne peuvent s'en libérer malgré l'âge et les efforts pour s'en sortir.

Dans la vie, la timidité est souvent classée comme un défaut. Quoiqu'elle est parfois perçue comme une maladie, la timidité n'est ni pathologique ni héréditaire et sa manifestation n'est pas permanente car elle n'apparaît que dans certains contextes qui dépendent des individus. On peut dire que c'est un sentiment de trouble ou un état psychologique d'angoisse qui est incontrôlable, surtout lorsque le sujet se trouve dans une situation non familière.

Généralement, la timidité se déclenche automatiquement en présence de personnes étrangères. Le sujet ressent alors une émotion intense qui le fait rougir et qui le bloque l'empêchant alors de parler et d'agir normalement. Les symptômes physiques de la timidité sont nombreux et peuvent changer en fonction des personnes : perte de voix, bafouillement, paralysie ou maladresse. Certains, surtout les enfants, cherchent à se cacher ou baissent les yeux pour éviter le regard des autres mais, surtout, pour échapper au sentiment d'insécurité qui les déstabilise.

La timidité est donc une crainte de l'inhabituel, une peur de l'inconnu. Elle  génère un sentiment de panique ou même d'anxiété qui se traduit extérieurement par divers comportements sociaux embarrassants. Tout en étant conscients de leur état et de leur situation devant les autres, les timides ne peuvent, involontairement, réagir contre le gêne qui les envahit. Ils peuvent en être traumatisés ou humiliés et évitent, autant que possible, de s'exposer à des situations sociales similaires.

Quand la timidité est occasionnelle ou limitée, elle n'empêche pas le sujet de vivre heureux dans son cadre (familier, amical et professionnel) habituel. Lorsqu'elle est généralisée ou chronique, elle engendre un  malaise intérieur et des difficultés relationnelles qui entravent l'épanouissement personnel. Dans ce cas, le sujet est en état de mal-être, la plupart du temps, dès qu'il sort de son cadre familial rassurant. A l'extrême, la timidité devient pratiquement invalidante, elle provoque une souffrance et une phobie sociale amenant le sujet, malheureux et dépressif, à s'isoler pour se protéger.

L'appréhension face à des inconnus est humain mais la peur excessive permanente de l'autre peut gâcher la vie. La timidité à faible dose, dans notre société, peut être une source de relations respectueuses car les timides tendent à éviter les conflits. A forte dose, elle est un handicap douloureux et dévalorisant qu'on doit guérir. Apprendre à surmonter sa timidité  est possible et, actuellement, des méthodes efficaces existent. Ces méthodes, par un programme de techniques et d'exercices pratiques, permettent de se libérer progressivement et définitivement de tous les aspects de la timidité.

Si vous êtes donc d'une timidité même maladive, ce n'est pas une fatalité. Vous pouvez, si vous le voulez, vous en sortir. Prenez-vous en main pour vaincre votre timidité, pour ne plus être renfermé, pour pouvoir s'épanouir et vivre la vie de vos rêves en ayant confiance en vous. Soignez votre timidité, devenez à l'aise dans n'importe quelle situation sociale et ayez plaisir à rencontrer des gens. Bref, débarrassez-vous de votre timidité pour vivre mieux.

Ndou
 http://go.randou.edperceval.3.1tpe.net

dimanche 6 novembre 2011

ARRETONS LE GASPILLAGE ALIMENTAIRE


Officiellement, depuis le 31 Octobre 2011, nous sommes 7 milliards à peupler la Terre.  C’est un nombre faramineux et pour que tout ce monde puisse vivre il va falloir qu'il mange. Est-ce que les ressources de la planète arriveraient-elles à couvrir  la subsistance de la population mondiale qui ne cesse d'augmenter ? Est-ce possible pour tous de suffire à ses besoins alimentaires ? Est-ce que le gaspillage alimentaire, chez ceux qui ont les moyens, est-il vraiment nécessaire ? 


L'histoire de toutes les civilisations montre toujours l'importance accordée à l'acte de manger et démontre bien qu'il faut manger pour vivre. Malheureusement, quoique nous habitons tous la même planète, de terribles contradictions s'observent entre pauvres et riches et la différence du point de vue nourriture est la plus désolante. En effet, les uns gaspillent tandis que les autres n'ont rien ou presque rien à se mettre sous la dent.


Actuellement, où on peut dire que les ressources alimentaires disponibles sur la Terre sont encore globalement suffisantes, des pénuries de nourriture sont déjà constatées dans certaines parties du monde. L'augmentation irréversible de la population, donc de ses besoins, ne fera qu'envénimer la situation. Ne pas gaspiller est donc urgent pour mieux organiser l'utilisation de la nourriture car les ressources alimentaires ne sont pas inépuisables.


D'autre part, depuis longtemps, dans certains pays, près d'un milliard de personnes sont aux prises avec des problèmes de sous-alimentation. Cette insécurité alimentaire est souvent associée à la sècheresse ou à la guerre mais elle est aussi parfois due à une extrême pauvreté. Beaucoup de gens n'ont tout simplement pas un budget adéquat pour manger à leur faim. Ceux qui ont les moyens ne devraient-ils pas bien manger sans gaspiller ?


Depuis quelques années, l'humanité est confrontée à une crise économique et sociale d'envergure sans précédente. Une mondialisation de la pauvreté étend la famine dans presque toutes les régions du monde. En effet, le chômage grandissant et l'augmentation vertigineuse des prix des denrées alimentaires, surtout des produits de première nécessité, sont dévastateurs pour ceux qui vivaient déjà en-dessous du seuil de pauvreté et ont aussi fait l'apparition de plusieurs nouveaux pauvres. Ceux qui ont encore un pouvoir d'achat pour s'offrir le nécessaire ont-ils vraiment besoin du superflu ?


Malheureusement, malgré la crise alimentaire, l'évolution semble marquer un nouveau rapport entre la société de consommation et la nourriture. En effet, acheter à manger, pour ceux qui peuvent se le permettre, n'est plus aujourd'hui une nécessité mais un mode de vie, un comportement routinier et une culture moderne engendrée par le progrès du système marchand (publicité, promotion, internet...). Le gaspillage alimentaire est matérialisé, tous les jours, par des tonnes de poubelle ménagère. Consommer moins, mieux et intelligemment réduirait les dépenses et éviterait le gaspillage. 


Arrêter le gaspillage alimentaire permettrait une meilleure utilisation des ressources de nourriture sur notre planète. En vérité, nous ne consommons réellement que ce dont nous avons besoin. Arrêter le gaspillage   n'est donc pas difficile mais demande seulement une attitude responsable et surtout réfléchie. C'est aussi une contribution pour réduire les déchets polluants et pour favoriser la protection de notre environnement. 


Aussi, arrêtons le gaspillage alimentaire pour vivre mieux. Eh oui, cela ne peut que nous faire du bien car, outre les économies qu'on peut en tirer et l'amélioration de notre milieu de vie, la suralimentation mine la santé de certains d'entre nous (obésité, cholestérol, goutte, diabète, maladies cardio-vasculaires...). Alors, au lieu de dépenser pour des excès de produits alimentaires qui nous rendent malades ou qui finissent à la poubelle, interrogeons-nous d'abord avant d'acheter : est-ce vraiment nécessaire ? 

Ndou