La polémique concernant l'utilisation d'animaux vivants comme cobayes, lors de certaines expériences scientifiques, est souvent rapportée dans de nombreux média. Les opinions contraires y sont exprimées de manière plus ou moins passionnée et parfois même violente. Les "pour" ou les "contre" ces pratiques en laboratoire ont-ils raison ou tort ?
En général, la polémique sur les animaux cobayes est déclenchée par la publication de résultats de recherche probants. Pour mettre en exergue les caractères positifs de l'expérience, les diverses
étapes de traitements effectués sur les cobayes y sont détaillées. Dans la majorité des cas, pour valider les résultats obtenus, l'expérimentation doit toujours
être testée sur plusieurs lots d'animaux afin de contrer d'éventuel hasard ou des erreurs de manipulation.
Les réactions à de telle publication se partagent, presque toujours, en 2 catégories :
- La première catégorie groupe les réactions des défenseurs des animaux. Evidemment, ils ont raison de dire que les animaux cobayes sont des vivants et toute vie mérite le respect. De plus, les expériences que subissent ces animaux sont certainement douloureuses et, surtout, ils n'en sont sûrement pas consentants (s'ils ont le choix). La question est : "Est-ce que l'Homme a TOUS LES DROITS SUR LES ANIMAUX ?
Ainsi, l'expérimentation animale suscite souvent la compassion dans le public. Parfois, l'utilisation des animaux en laboratoire est même vivement contestée. C'est une réaction qui peut être qualifiée de normale, surtout pour ceux qui n'évoluent pas dans le domaine scientifique. Effectivement, les cobayes souffrent, sans aucun doute, des traitements qu'on leur inflige. Dans la plupart des cas, ils "n'en sortent pas vivants" car sont morts au cours ou après (dissection) l'expérimentation.
- La deuxième catégorie groupe les réactions de ceux qui sont pour les pratiques scientifiques. Leur argument est que le but final de l'expérimentation est de trouver des solutions bénéfiques sur la santé humaine. Cette catégorie est particulièrement véhémente, lorsque les résultats rapportés sont spectaculaires et qu'ils pourraient être reproduits à l'échelle humaine. Elle souligne que ce serait une solution miracle pour bon nombre de malades qui sont en attente de remèdes . La question est : "Pour ne pas sacrifier des animaux, arrêterait-on ces pratiques qui pourraient SAUVER DES VIES HUMAINES ?
Il est vrai que des méthodes alternatives existent (des modèles cellulaires ou subcellulaires) mais leur utilisation est limitée à l'analyse des mécanismes biochimiques du vivant. L'expérimentation animale est encore indispensable au progrès de la médecine pour connaitre les "réactions" d'un organisme vivant entier (mais non seulement d'un amas de cellules). Pour l'instant, aucune méthode alternative ni matériel performant n'est encore capable de modéliser (remplacer) un organisme vivant entier. En outre, l'autorisation de mise sur le marché des médicaments demande aussi la validation rigoureuse des résultats des expériences sur les animaux. Aussi, en attendant d'éventuelle solution, les chercheurs ont toujours besoin de cobayes pour "comprendre l'organisme" et pour mettre au point des traitements de grandes pathologies comme les cancers et les maladies neurodégénératives.
Il est vrai que des méthodes alternatives existent (des modèles cellulaires ou subcellulaires) mais leur utilisation est limitée à l'analyse des mécanismes biochimiques du vivant. L'expérimentation animale est encore indispensable au progrès de la médecine pour connaitre les "réactions" d'un organisme vivant entier (mais non seulement d'un amas de cellules). Pour l'instant, aucune méthode alternative ni matériel performant n'est encore capable de modéliser (remplacer) un organisme vivant entier. En outre, l'autorisation de mise sur le marché des médicaments demande aussi la validation rigoureuse des résultats des expériences sur les animaux. Aussi, en attendant d'éventuelle solution, les chercheurs ont toujours besoin de cobayes pour "comprendre l'organisme" et pour mettre au point des traitements de grandes pathologies comme les cancers et les maladies neurodégénératives.
Lors de ces pratiques en laboratoire, les animaux sujets d'expérience peuvent variés selon le type d'expérience à faire c'est-à-dire les protocoles et les espèces animales utilisées dans un laboratoire donné. Cependant, les petits mammifères, en l'occurrence les rats, sont les plus utilisés lors des recherches médicales. Ces animaux, ayant surtout été élevés en laboratoire ou auprès de centres d'élevage spécialisés, ont été sélectionnés pour répondre à des critères particuliers nécessaires aux divers tests auxquels ils sont destinés. L'espèce animale choisie doit correspondre le mieux aux expériences envisagées.
Malgré le fait que la recherche médicale nécessite des "cobayes" pour avancer, pour limiter les abus et pour éviter l'utilisation des animaux dans n'importe quelles conditions, il existe des règles éthiques que toute expérience est tenue de respecter. En effet, la législation de l'expérimentation animale en biologie est règlementée par un ensemble de lois et de décrets qui reposent sur une définition de l'animal comme un être sensible, capable de souffrir et de se souvenir, et qui doit être respecté. Les établissements autorisés à expérimenter sur des animaux doivent aussi être agréés par l'état. Les expérimentateurs doivent être des scientifiques diplômés et/ou des personnels qualifiés et, chaque fois qu'il est possible, ils doivent remplacer les expériences sur animal (in-vivo) par des expériences in-vitro.
Malgré le fait que la recherche médicale nécessite des "cobayes" pour avancer, pour limiter les abus et pour éviter l'utilisation des animaux dans n'importe quelles conditions, il existe des règles éthiques que toute expérience est tenue de respecter. En effet, la législation de l'expérimentation animale en biologie est règlementée par un ensemble de lois et de décrets qui reposent sur une définition de l'animal comme un être sensible, capable de souffrir et de se souvenir, et qui doit être respecté. Les établissements autorisés à expérimenter sur des animaux doivent aussi être agréés par l'état. Les expérimentateurs doivent être des scientifiques diplômés et/ou des personnels qualifiés et, chaque fois qu'il est possible, ils doivent remplacer les expériences sur animal (in-vivo) par des expériences in-vitro.
Bref, les "pour" et les "contre" l'utilisation d'animaux cobayes en laboratoire, au vue de leur argumentation, semblent tous avoir raison. Les Hommes n'ont pas tous les droits sur les animaux et la législation de l'expérimentation animale en biologie, qu'il faut respecter, le confirme. Pourtant, les nombreux malades qui pourraient bénéficier des remèdes, pouvant être mises au point à partir de ces pratiques, ne sont pas aussi à négliger.
Ndou
